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18 janvier 2006

Dis Papa Bertrand, pourquoi Papa Claude il met son zizi dans tes fesses ?

sodomegomorrheVoilà : j'étais parti pour écrire un mot sur les oeuvres destinées à la jeunesse et pouvant aider à leur éducation, ayant récemment vu Le monde de Narnia. Et puis, au hasard de Google, je suis tombé sur un site qui vaut son petit commentaire. Je ne ferai pas le gros hypocrite "non je donne pas l'adresse ça leur ferait de la pub", à vous de vous faire votre idée. Pour commencer, un court extrait de l'interview d'un certain Lionel Labosse (dans le pantalon ?), prof de Français :

Il a eu vite fait de démasquer, sous une homophobie de façade, l’homosexualité refoulée du jeune Rebeu de cité. Dès l’âge de quinze ans, grâce à son copain Julien, il s’était interrogé sur le roman phare et fondateur de la littérature pour ados sur le thème du « jeune garçon arabe des banlieues », Le gone du Chaâba, d’Azouz Begag. Dans ce best-seller de l’anti-racisme, le héros se vantait de « racketter les putes et les pédés », et un de ses camarades traitait un élève, puis le maître, de « tapette » et de « pédé de Français ». Il n’est pas étonnant, quand on propose en masse ce livre comme un modèle, qu’un élève maghrébin, constatant que l’auteur de ce chef-d’œuvre plus ou moins autobiographique est devenu ministre à côté de l’homme au Kärcher, conclue qu’un jeune Rebeu se doit d’être homophobe. Tous les jeunes banlieusards n’ont pas l’esprit critique de Karim.

Et paf, une pierre surgie d'où l'on ne l'attendait pas lancée dans le jardin de notre excellent ministre des Chances. Cela dit, les passages pornographiques de son livre (en bonne place dans le cursus éducatif antiraciste) ont bénéficié d'une certaine publicité lorsqu'il a reçu son maroquin. Quant à l'homosexualité, refoulée assumée, des rebeus, elle assure les gras revenus de certains sites internet où l'on peut voir Abdel batifoler avec Kader.
Mais venons-en à la chair du problème. Le nom de ce site, HomoEdu, est explicite. Animé par des enseignants (cela transpire d'ailleurs de leur vocabulaire volontiers jargonnant qui fleure bon l'IUFM), son but est de promouvoir l'enseignement des "altersexualités" (gay, lesbiennes, bis, trans, et tutti quanti, ça commence à faire long) à l'intention des enfants, dans la littérature jeunesse et à l'école. Y sont publiées des listes et des critiques d'ouvrages allant dans ce sens (on y trouve parmi les auteurs, un Guillaume Le Touze, ce qui ne s'invente pas). C'est pratique : on sait déjà ce qu'on n'achètera pas. De fil en aiguille, un entretien avec l'un des auteurs, répondant au doux nom de Gudule (Gudule, Gudule, toutes ces rimes en -ul)), nous livre un aveu délicieux :

Quelle est votre implication personnelle, la part d’autobiographie dans votre roman ?
-  Elle est énorme. Et plus elle est importante, plus le livre me tient à c¦ur - ce qui est d’une logique imparable. Je fais très souvent appel à mes souvenirs que je triture comme de la pâte à modeler. C’est presque un travail psychanalytique instinctif, et éminemment jubilatoire. L’écriture me permet de gommer mes frustrations, de trouver une solution aux problèmes non réglés de mon passé, de réaliser mes rêves les plus fous, de donner corps à mes fantasmes de jeunesse. Je me réinvente une existence conforme à ce que j’aurais aimé qu’elle fût. C’est un véritable voyage dans le temps, dans l’inconscient, dans le désir. J’expliquais récemment à l’une de mes petites-filles que lorsque je croise dans la rue un garçon qui me plaît (je faisais allusions aux adolescents si joliment métissés que l’on peut voir aujourd’hui dans nos flamboyantes banlieues), n’ayant hélas plus l’âge de le draguer, je le kidnappe à son insu et je le mets dans un de mes livres, où je le donne en pâture à mes héroïnes - qui ne sont, bien sûr, qu’un avatar de moi-même. Cela fait de moi une vieille dame très épanouie !


A n'en pas douter, les jeunes filles blanches violées par des gangs de Nicéphores et Olafs auraient dû lire les bouquins de Gudule, dont elle vivent le fantasme : avec un peu d'imagination, orgasme garanti et expérience citoyenne à la clé.
Que dire ? Ces gens sont bien partis pour imposer leurs valeurs, qui prennent systématiquement le contrepied des valeurs traditionnelles européennes, ou ce qu'il en reste après des décennies de sape. Les grands medias leur sont acquis, ainsi que la plume des faiseurs d'opinion. Ils réussiront donc certainement à créer leur nouvelle société, affranchie des règles anciennes, où les nouveaux parias seront les derniers restés fidèles à l'antique tradition morale et politique. C'est d'ailleurs déjà le cas.

Cette victoire leur est acquise. Mais je prédis qu'ils n'en profiteront pas longtemps..

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