Le Camp des Saints est assiégé, et parmi ceux qui le commandent, certains ouvrent la porte aux agents ennemis...
Dehors :
LE CAIRE, 29 jan 2006 (AFP) - Caricatures de Mahomet: l'OCI et la Ligue arabe veulent recourir à l'ONU
L'Organisation de la conférence islamique (OCI) et la Ligue arabe ont
affirmé dimanche qu'elles envisageaient de demander à l'ONU l'adoption
d'une résolution interdisant les atteintes aux religions après la
publication de caricatures du prophète Mahomet.
Le secrétaire général de l'OCI, Ekmeleddin Ihsanoglu,(un turc) a
déclaré à la presse lors d'une escale à l'aéroport du Caire que
l'organisation allait "demander à l'Assemblée générale de l'ONU
d'adopter une résolution interdisant toute atteinte aux religions".
Pour sa part, le secrétaire général adjoint de la Ligue arabe Ahmed
Ben Helli a affirmé que la Ligue menait "actuellement des contacts au
plus haut niveau avec les pays arabes et l'OCI pour demander à l'ONU
d'adopter une résolution contraignante, interdisant le mépris des
religions et prévoyant des sanctions contre les pays ou les
institutions qui enfreindraient cette résolution".
Le 10 janvier, le journal norvégien Magazinet, reprenant une
initiative du quotidien conservateur danois Jyllands-Posten, a publié
12 dessins satiriques du prophète --dont la représentation est
interdite par la religion musulmane--, au nom de la "liberté
d'expression".
Au Danemark, la publication de ces dessins le 30 septembre avait
déchaîné de nombreuses protestations dans le monde musulman ainsi que
des menaces de mort. [www.la-croix.com]
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DAMAS, 29 jan 2006 (AFP) - Caricatures de Mahomet: La Syrie appelle le Danemark à sanctionner les fautifs
La Syrie a appelé dimanche le Danemark à "sanctionner" ceux qui portent
atteinte aux religions après la publication de caricatures du prophète
Mahomet, a indiqué l'agence officielle Sana.
"La Syrie appelle le gouvernement danois à prendre les mesures
nécessaires pour punir les fautifs. Le dialogue des civilisations est
basée notamment sur le respect des valeurs", a affirmé un responsable
au ministère des Affaires étrangères, cité par Sana.
Selon lui, "la Syrie a été choquée par les caricatures publiées
dans un journal danois, qui nuisent énormément au prohète Mahomet. Elle
dénonce avec force cette atteinte au symbole suprême des nations arabe
et islamique".
Le 10 janvier, le journal norvégien Magazinet, reprenant une
initiative du quotidien conservateur danois Jyllands-Posten, a publié
12 dessins satiriques du prophète --dont la représentation est
interdite par la religion musulmane--, au nom de la "liberté
d'expression".
Au Danemark, la publication de ces dessins le 30 septembre avait
entraîné de nombreuses protestations dans le monde musulman ainsi que
des menaces de mort. [www.la-croix.com]
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MANAMA, 29 jan 2006 (AFP) - Caricatures de Mahomet: le Bahreïn condamne les "atteintes" au prophète
Le Bahreïn a dénoncé dimanche les caricatures "portant atteinte" au
prophète Mahomet et des activistes et associations islamistes
bahreinies ont lancé une campagne pour le boycott des produits danois.
"Le Bahreïn rejette fermement et dénonce les caricatures publiées
récemment au Danemark et qui portent atteinte intentionellement au
Glorieux prohète Mahomet et qui ont provoqué les musulmans aux quatre
coins de la planète", a affirmé le gouvernement lors d'une réunion du
Conseil des ministres.
"Le Conseil des ministres dénonce et condamne ces pratiques
contraires à tous les principes et les valeurs et met en garde contre
leurs répercussions négatives", a déclaré le ministre d'Etat pour les
Affaires du cabinet, cheikh Ahmed ben Attiyatallah al-Khalifa.
Par ailleurs, des associations islamistes ont annoncé la formation
d'un comité pour la défense du prophète Mahomet, a annoncé un haut
responsable salafiste du parlement du Bahrein.
"Nous réclamons des excuses du gouvernement danois et du journal,
qui a publié les caricatures portant atteinte au prophète", a déclaré à
l'AFP le deuxième vice-président du parlement, cheikh Adel al-Maaouda.
"Nous allons lancer une campagne pour le boycott des produits
danois afin de transmettre un message aux Danois et plus spécialement
au gouvernement danois", a affirmé cheikh Maaouda, l'un des éminents
dirigeants du courant salafiste au Bahreïn.
"En dépit de tous les actes d'extrêmisme et de terrorisme qui ont
lieu, il y a des lignes rouges qu'il ne faut pas dépasser (...) les
prophètes sont des lignes rouges et nous n'acceptons pas que quelqu'un
porte atteinte au prohète Mahomet, que ce soit au nom de la liberté
d'expression ou pour tout autre motif", a déclaré le responsable.
Des associations islamistes, sunnites et chiites, ont exprimé
dimanche leur refus de "la campagne lancée" par le quotidien et
magazine danois.
"Une telle attitude reflète une animosité ancrée à l'égard de
l'islam et une méprise flagrante des sentiments de centaines de
millions de musulmans", affirme un communiqué d'associations
islamistes.
Le quotidien conservateur danois, Jyllands-Posten, avait publié le
30 septembre 12 dessins satiriques du prophète Mahomet --dont la
représentation est interdite par la religion musulmane--, au nom de la
"liberté d'expression". Les dessins avaient été repris le 10 janvier
par le journal norvégien Magazinet.
Ces dessins ont déclenché une vague de protestation dans les pays
musulmans qui considèrent les dessins comme une "insulte" à l'islam. [www.la-croix.com]
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ABOU DHABI, 29 jan 2006 (AFP) - Caricatures de Mahomet: "de l'extrémisme", selon les Emirats
Le ministre émirati de la Justice, Mohammad Nakhira Al-Zahira, a
dénoncé la publication au Danemark de caricatures du prophète Mahomet
qui relèvent selon lui de "l'extrémisme culturel" et non de la liberté
d'expression, comme l'a justifié Copenhague.
"Les offenses publiées relèvent de l'extrémisme culturel, et non
pas de la liberté d'expression. Tout en les dénonçant, nous mettons en
garde contre leurs conséquences imprévisibles", a dit le ministre, cité
par l'agence officielle Wam.
M. Zahira, également en charge des Affaires islamiques et qui
s'exprimait lors d'une réunion avec un groupe d'oulémas et de
prédicateurs des Emirats arabes unis, a appelé l'Onu et ses organismes
à "réactiver les lois internationales de dissuasion, qui incriminent
toute atteinte au caractère sacré des religions".
Ces lois stipulent "la liberté de culte et de foi, la non
discrimination sur une base religieuse", comme elles appellent à "la
tolérance", a-t-il ajouté, en mettant en garde contre le risque d'"un
choc des civilisations".
Le 10 janvier, le journal norvégien Magazinet, reprenant une
initiative du quotidien conservateur danois Jyllands-Posten, a publié
12 dessins satiriques du prophète --dont la représentation est
interdite par la religion musulmane--, au nom de la "liberté
d'expression".
Au Danemark, la publication de ces dessins le 30 septembre avait
entraîné de nombreuses protestations dans le monde musulman ainsi que
des menaces de mort contre leurs auteurs.
Interpellé plusieurs fois à ce sujet, le Premier ministre danois,
Anders Fogh Rasmussen, a souligné "le principe immuable de la liberté
d'expression", "une des bases de la démocratie danoise". Il a indiqué
qu'il "ne (pouvait ni ne voulait) s'ingérer dans les affaires des
médias" pour obliger Jyllands-Posten à présenter des excuses aux
musulmans pour avoir offensé leur religion.
Dimanche, il a répété que "le gouvernement ne peut influer en aucun
cas sur les médias, et il ne peut, pas plus que le Danemark en tant que
nation, être tenu pour responsable de ce qu'écrivent des journaux
indépendants". [www.la-croix.com]
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PARIS, 30 jan 2006 (AFP) - Caricatures de Mahomet: un groupe armé en Irak appelle à la vengeance
Un groupe armé en Irak, Jaïch al-Moujahidine, a appelé lundi ses
partisans à frapper tout objectif appartenant au Danemark et à la
Norvège pour "venger l'offense" de la publication de caricatures du
prophète Mahomet dans la presse de ces deux pays.
"Nous exhortons nos unités dans l'Armée des Moujahidine à viser
tout ce qu'ils peuvent atteindre (comme objectifs) du Danemark et de la
Norvège", lit-on dans ce communiqué, publié par le groupe sur son site.
C'est le premier communiqué d'un groupe jihadiste en Irak à avoir proféré une telle menace contre ces deux pays.
L'Armée des Moujahidine n'appartient pas à la mouvance Zarqaoui, chef de la branche d'Al-Qaïda en Irak.
Le 30 septembre 2005, le quotidien danois Jyllands-Posten a publié
12 dessins intitulés "Les visages de Mahomet", dont toute
représentation est interdite par la religion musulmane. Ces dessins ont
été repris dans le magazine norvégien Magazinet le 10 janvier. [www.la-croix.com]
Dedans :
[www.france-echos.com]
Le parlement s'apprête à voter une loi liberticide faisant de la HALDE un « tribunal » d'exception
Le mardi 31 janvier prochain, l'Assemblée dite « nationale » examinera
en « urgence » le projet de loi pour l'égalité des chances. Ce projet
contient des dispositions étendant les pouvoirs de la HALDE. Ce texte
liberticide, signé par Azouz BEGAG et son dhimmi Jean-Louis BORLOO, est
sur le plan des principes, digne de la pire des dictatures.
Entre autres gadgets inutiles et coûteux, comme la création d'une
« agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances »,
le projet prévoit d'étendre les pouvoirs de la Haute autorité de lutte
contre les discriminations et pour l'égalité (HALDE) en donnant à
celle-ci la faculté de prononcer des sanctions.
L'exposé des motifs est à lui seul édifiant, morceaux choisis : « À
l'heure où notre pays sort d'une épreuve grave, il nous faut agir :
nous devons refuser l'impuissance et trouver des solutions aux
problèmes des français. Nous avons également besoin de respect : nous
devons nous rassembler autour des valeurs républicaines… Les
discriminations, directes ou indirectes, sont particulièrement
importantes pour les personnes habitant des quartiers défavorisés et
pour celles issues de l'immigration … D'après une enquête réalisée par
l'Observatoire des discriminations, à curriculum vitae équivalent…une
personne issue de l'immigration maghrébine a cinq fois moins de chances
d'obtenir un entretien d'embauche qu'une personne qui ne l'est pas. »
Au delà de la grotesque platitude du texte et des lapalissades, «
Refuser l'impuissance », « trouver des solutions aux problèmes », on
notera que le rédacteur va jusqu'à reprendre les expressions des
racailles qui exigent à tous propos et hors de propos le « respect » :
« Nous avons également besoin de respect ». Que signifie réellement ce
charabia ? Qui doit respecter qui ou quoi ? On croit le deviner, ce
sont ces franchouillards racistes et xénophobes qui doivent le respect
aux « jeunes », mais que nos bourreaux le disent franchement !
Par ailleurs, le pouvoir ose, dans un texte à valeur légale, citer
spécifiquement les personnes issues « de l'immigration maghrébine »
comme étant particulièrement discriminées, se rend-t-il compte qu'il
justifie ainsi les émeutes passées et à venir, qu'il s'agit d'une
véritable légitimation du racisme anti-blanc ? En effet, pour le «
jeune » de base, si c'est un ministre de la République qui l'affirme,
il n'y a plus aucun doute à avoir, les Français sont racistes, en
conséquence, face à eux, tout est permis. Vols, viols collectifs,
pillages de trains, incendies, émeutes sont des réactions bien
naturelles et compréhensibles lorsque l'on est victime de racisme.
Un des prétextes de cette loi négativement discriminatoire pour les
Français de souche est donc « une enquête réalisée par l'Observatoire
des discriminations ». Il s'agit en fait d'un « testing » commandité
par (anti)France 2 et qui a servi à un reportage diffusé par la chaîne
le 14 avril 2005 dans l'émission « envoyé spécial ». Mené en février et
mars 2005 et portant en tout et pour tout sur 325 offres d'emploi,
cette enquête révèle surtout une forte discrimination envers les…gros
et les plus de 50 ans ( [cergors.univ-paris1.fr] ). BORLOO et BEGAG mentent !
[NLDR F.E. : FPB avait complètement démonté le rapport et les « testings » à l'origine de ces prétendues « statistiques » : [www.france-echos.com] ?cle=6937]
Par ailleurs, l'auteur de l'enquête, Jean-François AMADIEU, sociologue
à l'université Paris I, est lui-même hostile à la discrimination
positive, dans une interview accordée à l'EXPRESS et publiée le 1er
novembre 2004, il déclare « Ce n'est pas une solution de corriger une
injustice par une autre. Il y a un problème technique, d'abord. Il
faudrait, pour être juste, répondre à une multiplicité de facteurs de
discrimination. Or on ne peut juxtaposer les pourcentages : tant de
femmes, tant de gens de telle couleur ou de telle confession, tant
d'homosexuels, tant d'obèses, tant de handicapés, tant de plus de 50
ans... C'est impossible ! On va finir par promouvoir certaines
minorités aux dépens d'autres minorités, au risque d'aggraver la
situation de ces dernières ». Exciper ce testing pour justifier cette
loi d'essence totalitaire est donc une escroquerie intellectuelle, une
de plus.
Si l'on examine plus précisément les dispositions étendant les pouvoirs
de la HALDE, on constate avec effarement que ces dernières violent
allégrement la déclaration des droits de l'homme, la constitution, le
principe de la séparation des pouvoirs, le principe de légalité des
délits et des peines et la présomption d'innocence, excusez du peu.
En effet, selon le projet de loi, lorsque la HALDE constate des faits
constitutifs d'une « discrimination directe », elle peut « prononcer
contre le contrevenant une sanction pécuniaire dont le montant ne peut
excéder 5 000 € s'il s'agit d'une personne physique et 25 000 € s'il
s'agit d'une personne morale.
Ces sanctions sont prononcées sans préjudice des poursuites pénales
susceptibles d'être engagées par le ministère public ou la victime et
des condamnations susceptibles d'être prononcées par les juridictions
répressives lorsque les faits constituent une infraction à la loi
pénale, sous réserve, le cas échéant, de l'application des dispositions
du deuxième alinéa de l'article 11-3…
Art. 11-3. - Les décisions prononçant une sanction peuvent faire
l'objet d'un recours de pleine juridiction devant le Conseil d'État.
Lorsque la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour
l'égalité a prononcé une sanction pécuniaire devenue définitive avant
que le juge pénal ait statué définitivement sur les mêmes faits ou des
faits connexes, celui-ci peut ordonner que la sanction pécuniaire
s'impute sur l'amende qu'il prononce. »
Il est rappelé que la HALDE est composée de 11 membres nommés par décret du Président de la République.
Autrement la Loi attribue à ce machin administratif sans aucune
légitimité et ne disposant d'aucune indépendance vis-à-vis du pouvoir
politique, la possibilité d'infliger des sanctions, des peines à de
simples citoyens qui, sur dénonciations, se verront reprocher d'avoir
choisi de louer leur studio à Jacques plutôt qu'à Farid.
Mais le dispositif va beaucoup plus loin, il est tout simplement
hallucinant puisqu'il apparaît que ces sanctions peuvent être infligées
sans même qu'une infraction soit commise ! En effet, selon l'article
11-1 de la loi, « ces sanctions sont prononcées sans préjudice des
poursuites pénales susceptibles d'être engagées par le ministère public
ou la victime et des condamnations susceptibles d'être prononcées par
les juridictions répressives lorsque les faits constituent une
infraction à la loi pénale », ce qui signifie a contrario que les faits
sanctionnés par la HALDE ne sont pas nécessairement des infractions à
la loi pénale !
L'article ne vise d'ailleurs pas la définition existante de la
discrimination « punissable » des articles 225-1 et 225-2 du code pénal
mais de manière beaucoup plus large et floue les « faits constitutifs
d'une discrimination directe ». C'est à dire à peu près tout et
n'importe quoi.
C'est tout simplement gravissime et scandaleux, cette police politique
de la bonne morale « antiraciste », c'est-à-dire raciste anti-blanc, va
disposer du pouvoir de persécuter comme bon lui semble n'importe qui,
pour n'importe qu'elle raison. La moindre hésitation, le moindre
mouvement d'humeur, dans quelques circonstances que ce soient, face à
un représentant d'une « minorité visible » pourra être interprété comme
une « discrimination directe » et vous valoir 4.000,00 euros d'amende.
Aujourd'hui, les sanctions en question sont « seulement » financières,
mais demain ? Nous le savons, depuis 1972 et la loi PLEVEN, l'arsenal
répressif visant à persécuter et à museler les Patriotes ne cesse de se
renforcer.
Ce texte viole directement la Déclaration des Droits de l'homme et du
citoyen du 26 août 1789 qui dispose en son article 16 : « Toute Société
dans laquelle la garantie des Droits n'est pas assurée, ni la
séparation des Pouvoirs déterminée, n'a point de Constitution. »
Avec ce projet de loi, la séparation des pouvoirs n'est plus assurée
puisqu'un organisme dépendant du pouvoir exécutif dispose de pouvoirs
relevant du domaine judiciaire.
Ce texte viole encore la Déclaration des Droits de l'homme et du
citoyen en son article 8 : « … nul ne peut être puni qu'en vertu d'une
Loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement
appliquée.. ». C'est ce que les juristes appellent le principe de
légalité des délits et des peines, cela signifie que l'on ne peut punir
quelqu'un sans qu'existe au préalable un texte décrivant précisément
l'infraction. En outre, la loi pénale est d'interprétation stricte, il
est interdit au juge de raisonner par analogie et de s'écarter de
l'application du texte. Rien de tel avec la HALDE qui pourra, selon son
bon vouloir qualifier n'importe quel comportement de « discrimination
directe » puisqu'il n'existe aucune définition de cette notion.
L'article 11-3 bafoue un autre grand principe de notre droit qui est
que « le pénal tient le civil en état », c'est-à-dire que les décisions
rendues par les juridictions répressives priment sur celles des juges
civiles. Avec ce texte, ce sont les décisions de la HALDE « gadget
chiraquien » qui l'emporte même sur celle du juge répressif. A titre
d'exemple, un patron de restaurant refuse l'entrée de son établissement
à une bande de « jeunes », il est poursuivi devant le tribunal
correctionnel sur le fondement des articles 225-1 et 225-2 du code
pénal (discrimination par refus de service) et, avant même que le
jugement ne soit rendu, sanctionné par la HALDE, il obtient une relaxe
parce que les débats ont révélé le fait que les « jeunes » étaient
ivres et que c'est ce qui a déterminé le refus. Le restaurateur est
donc innocent pour la Justice rendue au nom du Peuple Français, mais
pas pour la HALDE dont la sanction reste effective !
Ce texte est une horreur totalement anticonstitutionnelle, mais seuls
le Président de la République, le Premier Ministre, le Président de
l'Assemblée Nationale, le Président du Sénat ou soixante députés ou
soixante sénateurs peuvent déférer les lois au Conseil Constitutionnel,
avant leur promulgation. Inutile bien sur de compter sur « le Président
de la République, le Premier Ministre, le Président de l'Assemblée
Nationale, le Président du Sénat », quand à la députasserie… Dès lors,
même anticonstitutionnelle, la loi s'appliquera.
A l'évidence, les collabos et les traîtres pétochards au pouvoir sont
en train de perdre les pédales, seule une peur panique du Peuple réel
peut expliquer une telle monstruosité juridique. Comme tous les
dictateurs en fin de règne, Chirac durcit la répression envers ses
opposants.
La lutte contre le prétendu racisme des Français autorise tout,
justifie tout. Les libertés publiques sont foulées aux pieds les unes
après les autres. La déclaration des droits de l'homme, la
constitution, plus rien n'existe face à la nécessité impérieuse de
mettre au pas immigrationniste les faces de craie hexagonales.
A ce jeu, nos bourreaux risquent de se brûler. Si la résistance par
tous les moyens est illégitime en démocratie, l'existence et demain
peut-être la multiplication de dispositions totalitaires et
liberticides comme cette loi peuvent faire douter du fait que la France
de Chirac soit encore une démocratie.